vendredi 22 avril 2011

Les hommes seront libérés quand...

Les hommes (non, non, je ne suis pas trompé de sexe; vous allez comprendre à la fin), seront libérés quand...

Les hommes seront libérés ou conditionnés (c'est selon), "comme les femmes libérées" (sic);

- lorsqu'ils ne rechercheront plus à se surpasser (dans une job syndiquée de 33,5/semaine, siège ergonomique inclus);

- lorsqu'ils demanderont toujours plus d'aide de l'État pour s'occuper "des femmes et des enfants d'abord" (i.e. leur ancienne "job" sous le "patriarcat");

- lorsqu'ils n'ambitionneront plus à inventer de nouvelles choses(risquer le tout pour le tout?);

- lorsqu'ils ne voudront pas trop (i.e. à temps plein selon un mode traditionnel) s'investir dans un projet familial équilibré(environ 40% des Québécois vivent seuls ou sont des parents sans conjoints: un record mondial ?);

- lorsqu'ils seront "petits et faibles" (au lieu d'être "grands et forts"), et attendront qu'on leur ouvre la porte, tout en demandant l'égalité;

- lorsqu'ils parleront beaucoup pour rien dire, surtout de leurs sentiments qui changent au grès du vent;

- lorsqu'ils tomberont en amour avec l'émotion de l'amour -à répétition et sans une once de réflexion- pour finalement conclure que: "toutes les femmes ne pensent qu'à elles" et "elles ne veulent pas s'engager";

- lorsqu'ils se penseront cultivés parce qu'ils lisent des revues de monsieurs, écoutent la dernière pièce de théâtre du "grand" créateur insipide ou nihiliste de l'heure ou lisent la cahier culture de la presse ou la revue l'actualité, et lorsqu'ils écouteront christianne charrette/le bigot parler des "bonnes adresses" ou de la "bonne attitude" à avoir dans toutes les circonstances;

- lorsqu'ils consommeront "comme des femmes" (i.e. "sur des coups d'émotions" ?);

- lorsqu'ils investiront "comme des femmes" (en écoutant un professionnel du marketing, oups, du placement);

- lorsqu'ils prendront soin de leur apparence comme les femmes et feront vivre une des plus grandes industries modernes (l'industrie de la vanité?);

- lorsqu'ils se fieront à des professionnels ou des experts pour poser leurs nouvelles fenêtres ou pour presque tout ce qu'ils entreprennent de nouveau dans leurs vies;

- lorsqu'ils s'instruiront et se spécialiseront (à outrance), pour leur carrière uniquement;

- lorsqu'ils auront fait au moins un cours de croissance personnelle (avec le gourou à la mode), ou 3 thérapies ou lorsqu'ils s'échangeront le prénom de leurs psys (une femme sur 2 fait une dépression/thérapie après l'âge de 40 ans, surtout les monoparentales -dont 80% ont demandé de l'être- ou les célibataires "de carrière" sans enfants);

- lorsqu'ils ne seront jamais prêts à se sacrifier pour des inconnus ou conditionnés à faire le 911 (et/ou à crier), en toutes circonstances et à subir une légère attente (dans une situation d'urgence, vaut mieux attendre -haha- le "bon" professionnel. Il ne faudrait surtout pas culpabiliser les jeunes hommes de n'avoir pas intervenu un fameux 6 décembre... car là, on encouragerait un "stéréotype patriarcal")

Bon j'exagère, mais pas tant que ça?
D'accord, je l'avoue, je généralise à outrance...
Et oui mes propos sont provocateurs et mettent l'accent sur certains travers féminins "modernes"...

Questions:

L'homme "se libère-t-il" de plus en plus comme la femme ?

Le 21 siècle est-il mieux adapté à la femme ?

Ou est-ce que la femme se conforme plus facilement aux diktats de ce siècle ?

"L'homme parfait" (ou le consommateur/épargnant "parfait" ou le travailleur moyen "parfait" ou le etc), du 21 siècle est-elle une femme?

Sérieux, la femme est-elle vraiment "libérée" par rapport à ses "chaines" du passé ? Oui, mais non, non?

A-t-elle troquée une "prison dorée" (où elle était -légalement- une enfant protégée du monde hostile, lorsque mariée), pour une illusion de libération ?

Si l'état "s'écroule" après une grande guerre ou une grave crise économique, dira-t-on à quel point elle n'était pas si "indépendante" que ça? Et si les hommes payent encore la majeure partie des taxes et impôts, peut-on dire que le patriarcat-autoritaire-du-père a été remplacé par le patriarcat-autoritaire-du-fonctionnaire (ou du juge ou du travailleur de l'état qui pourvoit à plusieurs des besoins des femmes ou du policier dans les écoles, etc)?

L'homme doit-il suivre cette voie (i.e. celle de la femme moderne "émancipée", "libérée" et "indépendante"), pour se "libérer" ?

Qui va libérer l'homme et la femme?

Aucun commentaire: