samedi 18 décembre 2010

Le mythe de l'égalité juridique entre les hommes et les femmes (du Québec)

Comme pour tous les autres 'grands' paradigmes de notre époque siiii évoluée et siiii rationnelle, je crois bien que l'égalité juridique entre l'homme et la femme, sujet de tant de fierté ici, est en fait un -autre- mythe colporté par certaines élites politiques/médiatiques/universitaires...

Qui va parler de toutes ces lois qui dégradent les relations égalitaires entre les hommes et les femmes? Les lois/politiques inégalitaires et abusives, n’ont-elles pas un impact négatif énorme sur nous tous et sur la qualité de nos relations ou sur le désir ou la peur de rentrer en relation ou de fonder des familles ? Est-ce possible que ces lois et politiques soient à la source de beaucoup d'irresponsabilités ?

Voici quelques améliorations à apporter pour atteindre une véritable égalité entre les hommes et les femmes du Québec (est-ce qu’il y a une seule femme ou homme équilibré qui serait réellement contre ceci?):

- Que les protocoles d’interventions sexistes en matière de violence conjugale + abus sexuel soient abolis et ce, pour que la présomption d’innocence retrouve sa juste place dans notre société soi-disant démocratique ! Que les lois en matière criminelle soient appliquées, point à la ligne !(ce qui n’était pas le cas lorsque ces politiques sexistes furent conçues en 1986!) .

- Que le système d’injustice cesse de nommer les accusés et taire le nom des accusateurs avant qu’une la cause soit jugée et ce, pour préserver la réputation des personnes accusées et pour qu’encore une fois, la présomption d’innocence retrouve sa juste place en notre société soi-disant démocratique !

- Que les ministères de la sécurité publique/de la justice/et de la santé cessent de parler de "victimes" et "d'agresseurs" dans leurs statistiques (car en réalité ce sont que des présumé/es victimes et agresseurs non jugé/es), et ce, pour que la présomption d’innocence retrouve sa juste place en notre société soi-disant démocratique !

- Que la loi C-311 -Loi modifiant le Code criminel (remboursement des dépens dans le cas d’un pardon ou fausse allégation/erreur judiciaire)- soit appliquée. Le projet de loi vise à faire en sorte que lorsqu’il y a une erreur judiciaire, l’indemnité soit versée à 100 % à la victime de l’erreur, et que les frais d’avocat soient déboursés par le gouverneur en conseil.

- Que le procureur général envoie une directive claire à tous ses procureurs et ce, pour les forcer à appliquer “l’obligation légale de divulguer toute information pertinente qu’elle possède” (sic). (Ce qui n’est pas toujours le cas en ce moment!).

-Qu’une présomption sur la garde partagée devienne loi (voir projet de loi C-422) -sauf en bas d’abus prouvé (pour que cesse beaucoup de lutte$ inutiles en cour et pour que les enfants aient accès à leurs 2 parents). C'est prouvé qu'un enfant qui ne voit plus son papa(c'est eux qui sont le plus souvent exclus) -aussi imparfait soit-il- sera affecté par ça, plus que par n'importe quoi d'autre...

- Que le procureur général/ministère de la sécurité publique envoient une directive claire à tous les corps policiers pour qu’ils fassent respecter les jugements de garde / droits de visite (ce qui n’est pas le cas en ce moment !).

- Que les lois sexistes entourant la discrimination ‘négative’ ou sur les quotas, soient abrogées, comme le prévoit les conventions de l’ONU.

- Que le procureur général applique les lois lorsqu’il y a fausse allégation de violence conjugale/abus sexuel (ce qui est rarement le cas en ce moment!).

- Que soit annulée la loi sur la partage du patrimoine familial de 1989 (et donc que le Québec permette le libre choix en cette matière, comme c’est le cas dans les 9 autres provinces canadiennes).

- Que soit passé une loi pour faire cesser la présomption de paternité et l’obligation alimentaire pour l’homme, qui s’applique, après seulement 1 an de cohabitation avec une femme ayant des enfants !

- Que soit abrogé la loi québécoise sur la reconnaissance de la paternité de 2003. Cette loi est injuste et unique au monde! Selon cette loi incroyablement inégalitaire, les femmes ont 30 ans pour poursuivre un père en reconnaissance de paternité Et l’homme lui a seulement 1 an de délai, s’il veut que sa paternité soit reconnue !) .

- Que soit faite une réforme de la loi entourant les pensions alimentaires et ce, pour aider les pères pauvres + enfants de ces pères, . Donc, que soit copié la réforme de l’Australie et monter le seuil de revenu à partir duquel ces pères (dans 95% des cas) payent une pension, de 10 000$/an à 25 000$/an. Cela va inciter plusieurs mères (la majorité des cas!) à NE PAS demander la garde unique… car elles vont perdre l’avantage en $ et les pères pauvres pourront plus facilement se payer un logement pour accueillir leurs enfants et ce, dans le cadre d’une garde partagée.

-La Suisse procède en respect des Droits de l’Homme !!! Les pères bénéficient de la garantie d’un revenu insaisissable de +- 900 € ainsi que le montant de leurs loyers pour leurs logements et aussi le montant de leurs assurance maladie / invalidité. Tout le reste de leurs revenus sont saisis en cas de non payement ou bien de retards, ou encore de difficultés à payer les pensions alimentaires. Ces hommes, en cas de faillites de leurs mariages (ou de leur couple), peuvent vivre d’une manière décente… Ce qui n’est pas le cas au Québec où les pères de familles sont -trop souvent- broyés par la machine juridique.

-Concernant les divorcés, il faudrait passer une loi qui abroge les pensions ‘à vie’ pour les ex-conjointes, (donc maximum 2 ans de pension et ce, uniquement pour les femmes qui ne travaillent pas ou qui gagnent moins de 25 000$/an !)

-Que soit changé la loi sur les pensions alimentaires pour enfant, pour que les pères (dans environ 90% des cas), ne soient pas obligés de se payer un avocat lorsqu’ils doivent demander d’ajuster la pension dans les cas où ils tombent malades/invalides et/ou en chômage ou lorsque leurs enfants adultes cessent de fréquenter l’école. Marc Bellemare (ministre de la justice sous Charest), avait essayé de passer cette réforme en 2003, mais le lobby des avocats (i.e. barreau) et des groupes communautaires féministes s’y sont opposés avec succès !